Portes ouvertes dans le nouvel atelier d'Art'm
Les mardis 20 et 27 juin 2017 ainsi que le mardi 4 juillet au 120 rue Louis Pasteur à Trélazé
L'action menée par ART'M auprès des habitants a reçu le prix de la Vocation 2013 par le Conseil Général du Maine et Loire et par l'Académie des Sciences et Belles Lettres d'Angers. Ce prix récompence les projets qui ont une action sociale et culturelle.
Eric Divay, artiste plasticien, pilote le projet lien social et art - Trélazé
mardi 07 février 2012
________________________________________
Un grand projet en est aux prémisses (O.-F. du 5 février). Il propose, à travers les arts plastiques, de relier les habitants du quartier du Grand-Bellevue maintenant rénové et le site de l'ancienne manufacture d'allumettes (Manu), où quelque 400 logements doivent voir le jour.
Le pilote de cette opération, qui doit aboutir dans deux ans, est un artiste plasticien qui a depuis longtemps élu domicile à Trélazé, Eric Divay. Ce Parisien de naissance a découvert la peinture à travers les collages à la Prévert. « Cela a été, confie-t-il, un révélateur, un vrai déclic. »
Première exposition en 1986 à la galerie Saint-Wakker où il présente 25 oeuvres aux inspirations surréalistes. L'artiste suit alors les cours de Pierre Ballas à Beaubourg. Deux ans plus tard, il quitte la capitale pour Angers, et intègre alors le cours de Marcel Hasquin, un Belge auprès duquel il apprend la technique de l'huile façon Max Ernst. A ses débuts, Eric Divay vit son travail pictural comme une thérapie, et ses thèmes disent sans détour la difficulté d'être dans un monde hostile.
Un échange entre l'artisteet les Trélazéens
Les années 90 marquent un nouveau tournant avec cette ouverture aux autres. « J'ai mené alors, détaille-t-il, des projets artistiques auprès des jeunes de quartier, en milieu scolaire, puis auprès d'adultes en grande difficulté psychologique. » En 2001, il devient formateur en expression artistique auprès de jeunes en insertion.
Pour ce projet dont il a la charge jusqu'à fin 2013, Eric Divay ira « à la rencontre des habitants, et des associations comme Vivre Ensemble et la CLCV pour constituer un groupe de travail. » Il s'agit en fait de travailler sur l'environnement trélazéen et le patrimoine de la Manu, « pour créer des oeuvres aux abords d'immeubles et dans la halle de la Manu » où il a son atelier.
Une sorte de parcours qui va de la place Picasso à la rue Jean-Jaurès. « Je compte aussi, explique Eric Divay, sur les écoles Paul-Fort et Daguerre pour créer ce lien entre les deux quartiers. Et il y aura également des échanges entre les associations, les habitants, les écoles, et mon travail avec des visites d'atelier. »
Pour lui qui a travaillé avec l'Adapei, l'association d'aide aux amis et parents de personnes handicapées mentales, pendant six ans, et le Césame, la perspective d'une démarche artistique de cette ampleur l'enthousiasme, surtout quand il s'agit, derrière tout cela de créer des liens sociaux forts entre les habitants.
Source : ouestfrance.fr.